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cuisine et compagnie journal d'une serial cooker ← articles plus anciens 16 septembre 2011 , par jacqueline karsenty-cohen le couscous de ma mère chapître 1 : la graine et la bourrique pendant environ quarante-cinq ans, j’ai vécu heureuse en ne sachant faire ni le couscous ni la pâte feuilletée. prince charmant, appelons le ken, et les enfants n’aimaient pas la pâte feuilletée, et quant au couscous, ma mère débarquait à la maison, s’enfermait dans la cuisine avec deux techniciennes de surface marocaines et trois jours plus tard, tout le monde passait à table. cela me paraissait une aventure obscure et mystérieuse, aussi compliquée que de vouloir entrer dans la franc-maçonnerie et la situation me convenait parfaitement. et puis, un matin de septembre, ma mère a décidé de partir chez ma soeur à la capitale, ce qui faisait tout de même 900 kilomètres, et la première réaction des enfants, plus dodus qu’affectifs, a été : « alors cette année, nous n’aurons pas le couscous de kippour « ? mon sang maternel n’a fait qu’un tour. depuis des années je m’évertuais à être parfaite : ma fille avait honte de moi parce que je sifflais avec deux doigts, je ne sifflais plus. mes fils trouvaient que toutes les amies artistes de maman étaient des putes, ce en quoi ils n’avaient pas tout à fait tort, j’espaçais et me limitais à des copines sortables qui jouaient au golf et au bridge. je décidais donc d’apprendre à faire le couscous par téléphone. comme les forfaits (et internet d’ailleurs) n’existaient pas encore, une telle communication revenait au prix d’un repas chez ducasse, mais à inconsciente, rien d’impossible. quand je me suis retouvée avec trois pages manuscrites bourrées de ratures, de retours en arrière et d’explications aussi orales que détaillées, je me suis effondrée dans un fauteuil pur 19ème siècle anglais en prononçant, au bord des larmes et à haute voix, ma devise : « je n’y arriverai jamais ». (à suivre) p.s. il est évident que ce charmant jeune homme n’est pas ma mère, mais je n’avais pas d’autre photo (d.r.) sous la main… publié dans actualité , blogroll , coups de coeur , gastronomie , recettes et chroniques , weblogs | marqué avec couscous , de ma mère , graine , kippour | un commentaire 16 avril 2011 , par jacqueline karsenty-cohen la salade de tomates maison ou confessions d’une brand-dropper en parcourant le générique du grand journal (canal +) j’ai appris que michel denisot était habillé entre autres par zadig et voltaire , et chaussé par j.m. winston . ceci m’a dirigée vers un questionnement politicien (je parle ainsi désormais), à savoir: « pourquoi une marque aussi prestigieuse fournit-elle des pompes à un mec dont on ne voit jamais les pieds » ? la réponse m’a précipitée dans un abîme de réflexion quasi théologique, si l’on considère que le nouveau dieu est le profit. j’ai alors constaté que j’étais complètement à côté de mes ballerines ( repetto ) et il était urgent de rectifier le tir en ce qui concerne mon blog ( cuisine et compagnie ) que j’avais voulu, jusqu’à ce jour, libre, indépendant et ne fonctionnant qu’aux coups de coeur. etais-je bête !… comme je débute dans l’auto-satisfaction, l’auto-promotion, et la publicité, j’ai choisi une recette très, très simple : « la salade de tomates maison » . ce matin, dans ma luxueuse cuisine aménagée par schmidt ou cuisinella, je ne sais pas encore j’attends qu’ils me contactent, dans laquelle tout est à portée de main, j’ai ouvert mon réfrigérateur-congélateur américain 6ème sens whirlpool® et sorti quelques tomates (je sais, je n’aurais pas dû les placer au réfrigérateur, mais le deux portes 6ème sens whirlpool® leur conserve une texture et une saveur exceptionnelles). seule modification, je range les légumes dans le casier « spécial viande » et vice-versa, parce que je suis une grande professionnelle. quand je dis des tomates , il ne s’agit pas de n’importe lesquelles : j’ai choisi des saveol parce que le service de presse en envoie paraît-il, des cageots. je les rapidement rincées sous un flux de h2o, offert par la lyonnaise des eaux-groupe suez qui va bientôt me fournir en gaz et en électricité gratuits. j’ai choisi leur eau, après de nombreux tests à l’aveugle, parce qu’elle est reconnaissable à tout absence d’odeur chlorée et à son surprenant arôme incolore d’azote, si frais et si long en bouche (je ne sais pas comment font les vrais critiques oenol ogues, parce que personnellement, je trouve que cela ne veut absolument rien dire). je les ai séchées dans du sopalin de la société du papier-linge qui a déposé le nom le 28 février 1948 à l’inpi , puis dans un torchon marimekko , histoire de citer deux marques au lieu d’une. pour sèches elles étaient sèches… je les ai ensuites posées sur une planche dual de chez joseph-joseph et découpées à l’aide mon couteau spécial j.a. henckels fabriqué dans le meilleur acier (lire: mon opinel). j’avais pensé les ébouillanter dans une de mes casseroles ingenio tefal ou de buyer , les enchères sont ouvertes, sur ma plaque de cuisson kitchenaid® , ou les peler à l’aide d’un économe dont je ne me rappelais plus la marque, alors j’ai laissé tomber. toujours sur la planche dual , j’ai émincé quelques cébettes de chez natoora et cinq ou six feuilles de menthe marocaine ( jardinerie andré willemse ). j’ai disposé les quartiers dans un saladier eva solo (ou quartz ), les ai parsemés des cébettes et de la menthe, versé un filet d’huile d’olive « fruité noir » (je ne citerai pas le nom parce que ce sont des amis), salé , poivré et ajouté deux pincées de sumac ( abido epices , en direct du liban) . après deux heures au réfrigérateur ( 6ème sens etc…) où je l’avais complètement oubliée j’ai sorti la salade de tomates et délicatement versé une cuillerée et demi de vinaigre balsamique de modane 25 ans d’âge d’origine certifiée inconnue dans lequel j’avais délayé un chouya de moutade violette de brive de la maison denoix , et je dois dire modestement que c’était absolument parfait. j’attends maintenant les colis. la prochaine fois j’attaquerai des verrines ( cristalleries de b accarat ): caviar ( petrossian ) et foie-gras frais ( rungis ) cuit à basse-température ou à l’azote liquide, je ne sais pas encore, décorées d’une demi-merguez (achetée) et d’une fleur d’ail des ours (cueillie) pour faire simple. avec toute mon amitié, jacqueline. p.s. je remercie très sincèrement whirlpool® et kitchenaid® qui m’ont effectivement équipée gracieusement du réfrigérateur génial, de la plaque de cuisson et de deux fours qui sont, après mes enfants et le lapin tout-doux, mes très grandes passions. re-p.s.: pour ceux qui penseraient que je suis une paresseuse méridionale, vous pouvez me retrouver sur www.kithenaid.fr et sur fureur des vivres.com crédits photos: huile d’olive fruité noir, première pression provence a.o.c./olivier baussan; autres, d.r. publié dans , actualité , blogroll , boissons et compagnie , gastronomie , non classé | 9 commentaires 09 décembre 2010 , par jacqueline karsenty-cohen petites galettes au vin blanc, sans vin blanc (2) comme il neigeait, j’ai fini de me plomber le moral en écoutant en boucle « into each life some rain must fall », chanté par ella fitzgerald et les ink spots, à ne pas confondre avec le black eyed peas qui ne sont pas tous noirs. je n’étais donc pas portée sur les réjouissances. mais une promesse est une promesse et il y a du soleil, voici donc la recette : tout d’abord les ingrédients (moins cher tu meurs). pour 2 plaques ou environ 40 galettes. préparation : 45 minutes. cuissson : 15 minutes . 500 g de farine (sans marque, sur l’étagère du bas, 0,51 € le kg, parce que je me perds dans la spécificité des farines francine et que je ne sais jamais la veille si je vais faire des crêpes, du pain ou une tarte avec ou sans grumeaux). . 12,5 cl d’huile tout ce qu’il y a de plus normale. cela correspond à un verre à moutarde, mais si vous pesez 125 g, c’est plus simple. . 12, 5 cl d’eau du robinet , même principe pour la pesée. . 75 g de sucre en